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Les vins d’Alsace sont parmi les seuls de France à encore entretenir la tradition des cépages. Mais au-delà de cette tradition qui doit certainement être due à l’influence germanique, l’Alsace continue de redécouvrir ses terroirs. Cette région viticole est surtout connue pour sa production dominante de vins blancs et sa spécialité à réaliser des vendanges tardives ou des sélections de grains nobles. Ces particularités ne viennent pas de nulle part, elles puisent dans l’origine de cette magnifique région, qui fut il y a très longtemps, bouleversée dans sa géologie, et plus récemment tiraillé entre ses deux cultures : germanique et française.

Cidre René-Sens – Biederthal
Cidre René-Sens : la cidrerie voit le jour en 2020 sous l’impulsion de David Spenlihauer et Léo Deyber. Deux amis qui se sont rencontrés à l’école hôtelière en classe de…

Domaine Barmès Buecher
Le domaine Barmès-Buecher a été créé en 1985 à l’initiative de Geneviève Buecher et François Barmès qui travaillaient respectivement les vignes familiales. Très vite le couple décida de passer l’ensemble…

Domaine Engel – Les frères Engel – Orschwiller
Au domaine Engel, comme dans une grande partie des domaine familiaux Alsaciens, l’histoire du date d’il y a très longtemps. A l’origine, c’est l’arrière Grand père Alphonse qui cultivait déjà…

Domaine Geschickt – Ammerschwihr
Le domaine Geschickt est conduit par Aurélie, Frédéric, et Arnaud Geschickt. Ils se complètent pour produire des vins naturels, sans aucuns intrants ni sulfites, ni filtration. Tout cela sur la…

Domaine Vincent Gross
Le domaine Vincent Gross, du nom de son propriétaire, est situé dans la commune viticole de Gueberschwihr, dans le département du Haut-Rhin. Ce domaine familiale en plein cœur de l’Alsace,…

Léo Dirringer – Dambach la ville
Le domaine Ruhlmann Dirringer est une exploitation viticole familiale située à Dambach-la-Ville, près de Colmar en Alsace. La famille exploite le domaine depuis plus de quatre générations. Leur fils, Léo…
Des terroirs historiquement reconnus dans l’élaboration des vins d’Alsace
Parmi les premiers crus à être cultivés par les Romains, il y avait ceux du Kastelberg et du Moenchberg à Andlau, et du Mandelberg à Mittelwihr. Mais bien évidemment, ils n’ont porté ces noms que beaucoup plus tard. En plus, personne ne peut être certain des cépages qui y étaient plantés et cultivés à cette époque. Ou encore de la qualité de vins qui y ont été produits.
A partir du IIe siècle de notre ère, la plupart des contreforts inférieurs des Vosges avaient été nettoyés dans le but de cultiver de la vigne. Et cela en utilisant un système sophistiqué de treillage que les Romains avaient acquis des Grecques encore quelques siècles plus tôt. Cependant ce patrimoine viticole commençait à décroître au même rythme que le déclin de l’Empire Romain. Pendant le même temps, les Alemanni continuaient à essayer d’envahir l’Alsace et cela devenait de plus en plus régulier dans la mesure où l’Empire Romain n’était plus présent pour défendre les terres…
C’est en 496 que Clovis réussit à repousser les Alémanni de l’autre côté du Rhin. Et son baptême, cette même année-là va indirectement contribuer à la renaissance de la viticulture en Alsace. C’est notamment parce qu’il a encouragé le Christianisme, ce qui a incité de nombreux ordres religieux à s’installer en Alsace. Et puisque la région devait être autosuffisante, et comme le vin était un aliment de base, la vigne a été cultivé de plus en plus, ce qui a considérablement élargi le vignoble régional.
Coteaux et plaines, le vignoble Alsacien est diversifié
C’est vraiment la diversité qui caractérise la région viticole Alsacienne. Les hivers sont froids et les étés chauds et ensoleillés, mais ils restent plus frais et moins oppressifs qu’à l’intérieur des terres. Ce climat semi-continental donne à l’Alsace un hiver plus froid que dans d’autres régions de France. Le vignoble d’Alsace se niche sur les coteaux inférieurs des Vosges. Leurs contreforts et leurs plaines sous-jacentes ont une altitude comprise entre 170 et 420 mètres d’altitude. Quelques-uns des grands-crus d’Alsace, comme le Furstenturm, le Sommerberg et le Wineck-Schlossberg culminent à 400 mètres d’altitude. Et le Zinnkoepflé lui, culmine à 420 mètres. Malgré ces sites exceptionnels, la plupart du vignoble d’Alsace se situe entre 220 et 350 mètres.
C’est la nature qui est à l’origine de cette diversité morphologique en Alsace. Les mouvements tectoniques et érosifs ont provoqués et par la suite prolongés la formation du fossé rhénan. C’est un ensemble de phénomènes de sédimentations, glaciations et d’érosions qui sont à l’origine de cette diversité géologique qui compose l’Alsace. Et sa complexité n’a rien à envier aux autres régions de France. Le terroir change constamment de nature, souvent à quelques dizaines de mètres de distance. On peut y rencontrer des sols calcaires, des sols marno-calcaires, argilo-marneux ou encore greso-calcaires. Vers le rebond montagneux, apparaissent des sols gréseux, granitiques, gneissiques, schisteux, parfois même volcano-sédimentaires… Vers la plaine, les formations argilo-calcaires laissent la place à des sols argilo-sableux, limoneux, loessiques et graveleux, ces derniers correspondent aux divers cônes de déjection formés par les rivières vosgiennes. On le comprend, ce n’est pas l’uniformité qui caractérise le terroir Alsacien. C’est au contraire, dans ses infinies modulations que réside une bonne part de l’exceptionnelle diversité de ses vins.
Les appellations au sein de la région viticole alsacienne
Les vins d’Alsace sont assez faciles à comprendre d’un point de vue règlementaire. Mais sous cette apparence de cohésion, ils cultivent en réalité une grande diversité. L’appellation Alsace se divise en 3 sous-catégories.
L’appellation Alsace
Elle regroupe une grande majorité de vins vinifiés en monocépage, à l’aide des principaux cépages alsaciens qui sont : le sylvaner, le gewurztraminer, le riesling, le pinot blanc, le pinot auxerrois, le pinot noir, le muscat (d’alsace ou ottonel), le chasselas et le pinot gris. Dans cette même appellation on notera la mention « Edelzwicker » qui elle fait foi d’un vin d’assemblage. En effet, on peut traduire littéralement le therme par « mélange-noble ».
L’appellation Alsace Crémant
Une création un peu plus récente, le décret remonte à 1976 et représente aujourd’hui une grosse partie de la production totale alsacienne. L’élaboration de ce crémant répond à des règles strictes. N’y sont autorisés que les cépages suivants : pinot blanc, auxerrois, chardonnay, pinot gris, pinot noir et riesling. Ensuite les raisins doivent arriver au pressoir en grappe entière, ce qui exclut une récolte à la machine à vendanger. Après la première fermentation et la mise en bouteille, le crémant doit effectuer sa deuxième fermentation en bouteille et rester sur « latte » pendant au moins 9 mois. S’en suit le remuage et le dégorgement.
L’appellation Alsace Grand Cru
Il y a 51 grands crus en Alsace. Cela représente 51 cahiers des charges bien distincts qui ont chacun leurs spécificités. Mais dans la grande majorité (sauf exception) ces grands crus n’autorisent que la plantation des cépages dits « nobles » comme le gewurztraminer, le riesling, le pinot gris et le muscat. Mais certains Grands crus ont leur spécificité, comme le Zotzenberg à Mittelbergheim qui lui autorise le Sylvaner. Ou encore le grand cru Kaefferkopf qui autorise les grands crus d’assemblage ! Et encore aujourd’hui les vignerons et vigneronnes œuvrent pour continuer cette évolution et dans quelques années, on pourra même faire du pinot noir sur certains grands crus.